Selon un rapport de la fondation Bill & Melinda Gates sur la réduction de la pauvreté dans le monde, les chiffres sont assez accablants. Les inégalités entre pays persistent encore et toujours. Et en Afrique, ce débat est crucial, car le continent compte sept des 10 pays les plus inégalitaires de la planète.
À titre d’exemple, un enfant tchadien a 50 fois plus de chance de décéder à cause de la pauvreté qu’un petit finlandais. Au Ghana, il faudrait 1000 ans à une des femmes les plus pauvres pour gagner l’équivalent d’un mois de revenus de l’un des hommes les plus riches du pays. La richesse cumulée des 5 personnes les plus riches du Nigéria représente plus que l’intégralité du budget du pays. Ce alors que 60% des nigérians vivent avec moins de $1,25 par jour, le seuil d’extrême pauvreté.
Pour Bill Gates, coauteur de ce rapport, la réduction des inégalités passe nécessairement par l’amélioration de l’accès à la santé, et de nombreux progrès ont été constatés.
Le plus grand progrès que nous avons constaté est la baisse du taux de mortalité infantile, il a baissé de plus de la moitié depuis 1990, et tous les pays ont réduit ce taux pendant cette période. Ils ont aussi fait des progrès en terme de nutrition et d’éducation. Pourtant l’écart entre les pays à revenus intermédiaires et élevés et les pays pauvres est toujours considérable. Il y a deux façons d’améliorer cela. La première est de s’inspirer des pays à revenus similaires et d’analyser ce qui a marché pour eux. Il y a de nombreux bons exemples en Afrique. Et l’autre option est de se concentrer sur les écarts au plan national en tentant de mettre toutes les régions au même niveau.
L’intégfralité de ce rapport est à consulter ici : https://www.gatesfoundation.org/goalkeepers/report/2019-report/#ExaminingInequality